Favoriser l’apprentissage à travers les réseaux de personnes et la collaboration.
Poumay et Georges (2017, chap. 2, annexe 2.2)

Favoriser l’apprentissage collaboratif. En effet, pour les porteurs du courant pédagogique dit « socioconstructiviste » (Doise & Mugny, 1981; Perret-Clermont, 1979), la présence d’un autre, d’un pair, voire de plusieurs autres, par les interactions sociales et les « conflits sociocognitifs » qu’elle génère, représente un réel ferment pour l’apprentissage. Il préfigure aussi le travail en situation professionnelle, souvent réalisé en équipes, en partenariat.
Ces ressources externes sont aussi les réseaux de personnes, les réseaux d’information pertinents, les outils technologiques, etc. (Prégent et al., 2009, p. 42). Les étudiants doivent donc, par exemple, être intégrés dans ces réseaux, s’affilier à des groupes de professionnels, participer à des conférences, utiliser Internet au service de leur apprentissage.

Exemples de concrétisations possibles

• Prévoir des activités collaboratives (travaux en groupes d’étudiants,  évaluations par amis critiques, etc.) dans chaque unité d’enseignement.
• Planifier la participation à des colloques (les étudiants peuvent y être simplement associés, en être organisateurs ou même y intervenir), en présentiel ou par vidéoconférence.
• Informer les étudiants à propos des réseaux de professionnels du domaine (y compris par les réseaux sociaux) et les inciter par de multiples moyens à s’y engager (cet engagement fait d’ailleurs souvent partie intégrante des référentiels, en tant que composante essentielle de l’une des compétences). Valoriser cet engagement au sein des programmes
• S’adresser aux étudiants comme à des collègues de la profession.

Exemples de mise en oeuvre dans ADIP

S. Hajj Safa, CNAM (00:38 min.)

L. Oueidat, USJ (00:47 min.)