D. El Aily (AUL, Liban, décembre 2016, 04:31 min.), lui aussi, mentionne l’importance de la collaboration entre enseignants et experts pour la définition, la validation et la priorisation des compétences.
Appliquer le concept de développement des compétences a été un défi, en particulier envisager la complexité dès le niveau débutant et adapter l’évaluation en conséquence.
En ce qui concerne travail de définition de référentiel de compétences, P. Gédéon (Université Notre-Dame, Liban, décembre 2016, 06:31 min.) décrit les éléments facilitateurs :
consultation de référentiels existants et des programmes de formation d’autres institutions partenaires, rencontres avec les professionnels et prise en compte des expériences des partenaires. Il mentionne la difficulté à formuler un savoir-agir complexe et à comprendre la notion de ressource.
Dans la vidéo ci-dessous (00:52 min.), O. Shaker (Université de Senghor, Egypte, décembre 2016) met également en évidence la nécessité de collaboration entre l’équipe éducative et des professionnels du métier.
G. Khayat (Université d’Alexandrie, Egypte, septembre 2016, 07:11 min.) insiste sur la nécessité de connaitre les exigences des métiers concernés par la formation. Pour ce faire, les contacts privilégiés avec les professionnels ainsi que la prise en compte des référentiels de compétence nationaux existants ont été primordiaux.
L. Oueidat (Université Saint-Joseph, Liban, septembre 2016, 06:30 min.) a procédé de la manière suivante : elle a identifié tous les métiers concernés par la formation, elle a mis en évidence ce que les étudiants doivent savoir pour exercer ces métiers puis a vérifié que les compétences définies couvrent bien tous les métiers.
Choisir les verbes d’action adéquats pour exprimer les compétences et faire la différence entre compétence et apprentissage critique ont été les points cruciaux auxquels elle s’est heurtée.
Dans la vidéo ci-dessous (06:38 min.), S. Hajj Safa (CNAM, Liban, septembre 2016) a mené une réflexion en collaboration avec les professionnels du métier, en particulier via des questionnaires et entretiens. Elle a ensuite vérifié que les compétences formulées couvrent bien tous les métiers concernées par la formation. La formation reçue dans le cadre d’ADIP sur l’APC lui a été très utile. Elle a éprouvé des difficultés à formuler le savoir-agir, à l’encapsuler en une seule phrase, à distinguer les compétences des connaissances et des apprentissages critiques.